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Le rôle de la nutrition dans l’immunité

Le saviez-vous - Cellules
22/09/2021

Renforcer l’immunité grâce à la nutrition constitue un principe de base chez Bioarmor. Aussi le système de défense de l’animal, à travers le phénomène de phagocytose, est-il encouragé tout en limitant l’inflammation pouvant y être associée.


La R&D de Bioarmor oriente sa recherche sur l’étude des cellules macrophages pour développer des produits immunomodulateurs capables de soutenir l’immunité innée de l’animal.

« Les cellules macrophages font partie des « sentinelles » de l’organisme et constituent une première ligne de défense face aux pathogènes », rappelle Marie Lang, chargée de développement à Bioarmor. « Elles sont ainsi capables de reconnaître et de stopper un pathogène via la phagocytose, pour pouvoir la « présenter » aux autres cellules du système immunitaire. Ces dernières pourront l’identifier à leur tour. » C’est le principe du passage d’une immunité innée à une immunité adaptative. Afin de renforcer cette dernière au travers de l’alimentation, la recherche et développement de Bioarmor vise donc à augmenter l’activité de phagocytose et à renforcer les facteurs permettant d’alerter le système immunitaire.

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Une synergie adaptée

Les réponses de l’organisme sont bien entendu surveillées face à un pathogène ou à un stress, car le risque encouru est de provoquer une sur-inflammation ou un stress oxydatif des cellules dans des proportions pouvant varier selon les situations individuelles. La prise en compte de ces questions permettra d’adapter au mieux la synergie d’huiles essentielles qui viendra renforcer les capacités de la cellule à capter le pathogène tout en régulant l’inflammation, ou plus précisément la production de molécules pro inflammatoires (les interleukines).

L’immunité varie selon les étapes de vie de l’animal (notamment au moment du sevrage, où l’on parle de « trou immunitaire »), ou le contexte environnemental (transferts, variation de température, tout changement dans le quotidien de l’animal…). « Si la mère est bien immunisée, le jeune sera mieux armé. Tout l’intérêt des mélanges d’huiles essentielles est de cibler l’immunité innée ou l’immunité adaptative, selon l’espèce ou le stade de vie de l’animal », précise Marie Lang.

Modélisation cellulaire

Pour réaliser ce ciblage, Bioarmor a développé une méthode de modélisation cellulaire permettant de valider les activités immunomodulatrices des huiles essentielles. Pour aller plus loin, il semble aujourd’hui intéressant d’établir une relation entre l’immunité et le fonctionnement du microbiote intestinal, en se penchant sur l’étude du modèle nématode afin d’obtenir des résultats plus complets : « Dans un premier temps, l’idée est de limiter la colonisation du système digestif, de freiner l’adhésion de certaines bactéries pathogènes grâce aux huiles essentielles en modulant le système de défense du nématode. Il sera ensuite envisageable d’y associer l’utilisation de prébiotiques et probiotiques. »

L’avancée des recherches en matière de produits immunomodulateurs permet assurément de limiter l’usage des antibiotiques, mais offre également de nouvelles opportunités face aux inflammations, en particulier grâce à l’activité des huiles essentielles de cannelle et de girofle.