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Pour les bovins adultes, le contexte hivernal est souvent synonyme d’augmentation des risques infectieux. La charge microbienne, entre autres, s’avère plus forte en raison de la concentration d’animaux dans les bâtiments, facilitant ainsi les échanges de germes. Cela peut se traduire par de la pathologie aussi bien mammaire que digestive ou encore respiratoire.

En période de péripartum, ces pathologies sont accentuées, en lien avec une baisse d’immunité et une transition alimentaire difficile chez les laitières.

C’est bien évidemment dans ces périodes particulières que la complémentation en minéraux est nécessaire.

Les diarrhées néonatales ou les troubles respiratoires des veaux et broutards peuvent également être exacerbés en période hivernale pour les raisons évoquées plus haut.

Les enjeux sont là aussi extrêmement importants : morbidité voire mortalité, chronicité, baisse d’état ou du GMQ sur du long terme, souligne Mickaël Martin.

D’où l’importance de travailler sur l’immunité des bêtes afin de les rendre les plus résistantes aux pathologies infectieuses. « Cela passe par un protocole vaccinal optimisé selon la pathologie, la saisonnalité des vêlages et des populations cibles ». Pour que cette vaccination soit efficace, les animaux doivent être en bonne santé afin d’avoir une bonne réponse immunitaire.

Complémenter la ration en minéraux, vitamines et autres antioxydants par exemple permet de renforcer les défenses immunitaires, surtout en période à risque.

Ces apports minéralo-vitaminiques s’accompagnant bien sûr d’une bonne alimentation énergétique et protéique. À cela s’ajoute une bonne hygiène, qu’elle concerne le logement, l’eau ou encore la mamelle chez les vaches laitières :

Il est, par exemple, important de bien savoir doser le paillage des zones de couchage, ou d’avoir une hygiène de traite irréprochable , souligne Mickaël Martin.

Toutes ces précautions sont en mesure d'atténuer l'impact des pathologies liées au contexte hivernal.